Login

Loi Labbé : elle réjouit les entreprises du paysage

La dernière étape de la loi limitant le recours aux produits de synthèse est entrée en vigueur. L’Unep en profite pour s’adresser au grand public.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Le 1er juillet 2022 a marqué une nouvelle échéance dans la mise en place progressive de la loi Labbé. Désormais, les professionnels ne peuvent plus utiliser de produits phytopharmaceutiques ou pesticides autres que des produits de biocontrôle :

- chez les particuliers ;

- dans tous les lieux privés : copropriétés, résidences hôtelières, campings, jardins familiaux, etc. ;

- au sein d’infrastructures publiques qui n’étaient pas concernées jusqu’à maintenant, comme les cimetières et la majorité des terrains sportifs.

L’Unep (Union nationale des entreprises du paysage) s’est dite « prête à accompagner » cette évolution. Pour les entrepreneurs, cette nouvelle étape va avoir « des conséquences sur l’aspect des jardins. En bannissant les “phytos’’, les propriétaires d’espaces verts verront re­venir de la végétation spontanée, comme­ des orchidées, et feront le bonheur d’une faune plus importante. Ils réduiront également les effets­ négatifs sur leur santé et sur celle de leurs sols. »

De la peine à concrétiser

Mais l’Unep note aussi que si « en 2019, 95 % des Français déclaraient être prêts à utiliser des produits plus respectueux de l’environnement dans leur jardin, trois ans plus tard, en 2022, ils ne sont plus que 80 % à l’avoir fait ou à vouloir le faire. Cette baisse des bonnes volontés questionne : est-ce la faute à des retours d’expérience peu concluants de techniques alternatives mises en place en autonomie ? »

Estimant qu’entretenir un jardin sans produits phyto demande d’y passer plus de temps et d’engranger de nouvelles connaissances, parti­culière­­mentsur les techniques alternatives, l’Unep a lancé la campagne « Zéro phyto, on respire à nouveau », pour sensibi­liser le grand public aux bénéfices apportés par l’abandon de la chimie...

Pascal Fayolle

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement